Le processus constituant citoyen
Je m'engage pour changer les règles du jeu politique
Reconnaître les droits d’interpellation
Les mobilisations citoyennes s’essoufflent. À force de ne pas être entendues, elles peinent à durer et laissent derrière elles un sentiment d’impuissance. La démocratie locale, dans son fonctionnement actuel, ne permet pas de véritables débouchés, et la démocratie participative n’a pas su inverser cette tendance. Résultat : les habitant·es ont le sentiment de parler dans le vide, les élu·es peinent à regagner leur confiance, et la crise démocratique s’aggrave. Il est urgent de changer de cap. Au-delà de la consultation, il faut ouvrir la voie à la co-construction, voire à la codécision de l’action publique. Le droit d’interpellation est une réponse concrète à ce besoin. Il permet aux citoyen·nes, associations et collectifs de porter des pétitions sur les sujets qui les concernent directement, avec la garantie d’une réponse institutionnelle. Ce n’est pas un simple droit symbolique : organisé en paliers progressifs, proportionnés à la population concernée, il ouvre des droits nouveaux selon le nombre de signatures : médiation, inscription à l’ordre du jour d’un conseil municipal, référendum d’initiative citoyenne, accès à la contre-expertise. Pour que ce droit vive réellement, il doit être accompagné. Les centres sociaux, maisons de quartier et structures locales ont un rôle clé : aider les habitant·es à se mobiliser, structurer leurs revendications, et faire en sorte que leurs voix ne s’éteignent plus, mais transforment durablement nos démocraties locales.
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